On entend beaucoup parler de cigarette électronique en ce moment, ou « e-cigarette », voire même inhalateur électronique, mais de quoi s’agit-il au juste ?
C’est un appareil miniaturisé de vaporisation électronique à chaud et sans combustion, qui reproduit les mêmes sensations qu’une cigarette conventionnelle sans en présenter les mêmes inconvénients pour la santé, à savoir l’absorption de toutes les substances cancérigènes inhérentes au tabac.
En plus, la vapeur dégagée (de la vapeur d’eau aromatisée) ne nuit pas à l’entourage (fini le tabagisme passif) et son utilisation ne jaunit ni les dents ni les doigts, tout simplement parce que la cigarette électronique ne contient pas de goudrons ! Sans parler de la disparition de la mauvaise haleine si caractéristique des fumeurs invétérés…
Et ce n’est pas fini. L’ecigarette présente aussi un avantage financier très important par rapport au tabac. Une recharge revient en effet jusqu’à 5 fois moins cher qu’un paquet de cigarettes équivalent, en durée d’utilisation.
Comment c’est fait ? L’e-cigarette se décompose en trois parties principales :
- un atomiseur, équipé d’un micro-processeur et d’un vaporisateur, qui permet de chauffer et de vaporiser le liquide contenu dans une cartouche (« e-liquide ») mélangé à l’air ambiant, lorsque l’utilisateur aspire sur l’e-cigarette,
- une batterie au lithium (rechargeable sur un port USB ou un adaptateur secteur) pour alimenter en électricité l’atomiseur,
- et une cartouche qui est un flacon contenant l’e-liquide (avec ou sans nicotine) vaporisé par l’atomiseur.
Ces composants sont tous certifiés selon les normes CE et RoHS.